
Un vieil homme (83 ans) se fait expulser d’un concessionaire de voitures de luxe – puis le vendeur découvre sa véritable identité
Chasser le vieil homme
Benny se sentait encore mal d’avoir eu à chasser le vieil homme. Il n’arrivait pas à oublier ce moment. Il ne s’attendait pas à revoir ou entendre parler de ce vieil homme de sitôt, mais il s’avéra que c’était une fausse présomption.

Venues de nulle part, deux voitures se garèrent en face du concessionnaire. Le vieil homme descendit de l’une d’elles et il n’était pas seul, cette fois-ci. Ils entrèrent tous dans le magasin et se dirigèrent vers Benny dès qu’ils le virent.
Présentations
Maintenant que Benny se retrouvait de nouveau nez-à-nez avec le vieil homme, ce dernier se présenta enfin convenablement. Benny n’en croyait pas ses oreilles. Il n’en savait rien du tout…

Mais qui était ce vieillard? Pourquoi Benny l’avait-il expulsé et qui étaient ces personnes qui l’accompagnaient la seconde fois? Continuez de lire pour découvrir l’identité du vieil homme et ce que son retour impliquait pour Benny.
Un concessionnaire automobile de luxe
Benny observait la même situation depuis maintenant deux jours à la suite. Devait-il s’en mêler? Ou bien était-il plus prudent de ne pas s’en mêler? Benny se demandait ce qu’il devrait faire si la situation ne s’arrangeait pas, car cela causait une distraction. La raison pour laquelle ce vieil homme continuait de se présenter au magasin était un mystère.

Durant ces cinq dernières années, Benny travaillait chez un concessionnaire automobile de luxe. Il faisait de son mieux et connaissait les tenants et les aboutissants dans ce domaine. Un aspect important du métier était de montrer le côté haut de gamme du concessionnaire de toutes les manières possibles. À cet égard, la présence de ce vieil homme de ‘seconde classe’ était définitivement contre-productive.
Peu d’intérêt pour les voitures
Tout commença une semaine auparavant. Benny remarqua le vieil homme à travers les fenêtres, entre les voitures, juste en face des portes à tambour. On aurait presque dit qu’il salivait sur les voitures. La façon dont il marchait et les vêtements qu’il portait pointait déjà le fait que Benny ne vendrait pas de voiture à cet homme.

Durant la première après-midi, cela ne prit guère de temps avant que les clients regardant les voitures ne fassent de commentaires sur la présence du vieil homme. Benny n’en fit pas cas, pensant que ça n’arriverait plus. Peut-être que cela le dérangeait un peu tout de même. Et puis, le vieillard restait dehors. Quel impact avait-il?
Il continuait de se montrer…
Les jours passèrent et l’homme se montra à nouveau. Ses visites étaient de plus en plus longues et il se rapprochait de plus en plus. Durant l’après-midi du troisième jour, le vieillard passa les portes pour regarder les voitures de plus près. Benny lui avait poliment demandé plusieurs fois déjà s’il pouvait l’aider. Apparemment, l’inconnu ne faisait que “regarder”.

Plus il s’approchait, plus Benny pu s’apercevoir qu’il était vraiment très vieux. Cette personne pouvait à peine marcher droit, il avait sûrement plus de 90 ans! Avait-il encore le droit de conduire? Benny pensa qu’il valait mieux lui demander directement et en profiter pour en apprendre plus sur lui.
Encore plus de plaintes venant des clients
D’un autre côté, il valait mieux le laisser tranquille, se disait Benny. Après tout, il n’avait rien fait de mal et Benny se sentait peiné pour lui. Pas une seule fois le vieillard n’accepta la tasse de café ou le verre d’eau offert(e) dans le magasin. Il était juste là, prenant son temps pour regarder les voitures, jour après jour. Les clients qui se plaignaient de la présence du vieil homme étaient plus des exceptions que la règle.

Et sans exception, c’était les clients snobinards, les personnes prétentieuses à qui il avait affaire tous les jours. Il n’aimait pas ça et, par conséquent, ne se sentait pas obligé de leur plaire. Cependant, ce n’est pas tout le monde qui était d’accord avec Benny.
Voilà le chef
Le concessionnaire de luxe avait un propriétaire qui avait mieux à faire que de diriger le magasin, puisqu’il ne se montrait qu’une seule fois toutes les deux semaines. Lorsque le vieil était venu cinq jours de suite, c’était durant la visite du chef. Cela ne prit que quelques minutes avant qu’il ne remarque le vieil homme qui se baladait discrètement dans le fond du magasin.

En tant que chef qui se respecte, il ne l’approcha pas directement. À la place, il alla voir Benny pour lui demander ce qui se passait. Selon le propriétaire, cet homme sans-le-sou n’avait rien à faire dans le magasin. Il n’aimait pas sa présence, car il n’achèterait jamais rien. C’était quelque chose qu’il pouvait repérer facilement.
Un désaccord ferme
Après que le patron ait partagé son point de vue, Benny essaya d’expliquer que le vieil homme était apparu récemment et qu’il avait décidé ne rien faire puisqu’il ne faisait aucun mal. Cela semblait raisonnable pour Benny et pourtant il s’avéra que le propriétaire n’était pas d’accord du tout avec ce qu’il venait de dire.

De son point de vue, le problème était clair. Il n’avait pas besoin de plus de temps pour prendre une décision. Il regarda Benny très sérieusement, tout en disant: “Cet homme a intérêt à quitter le bâtiment, s’il ne va rien acheter de sitôt. Aucune raison pour lui de rester ici.”
Se sentir mal
Bien que le chef de Benny eût toujours eu cette nature très directe, il semblait plus irrité en ce jour comparé à d’habitude? Benny soupira, accepta et espéra que son supérieur aurait au moins le tact de lui annoncer lui-même. Malheureusement, cette tâche lui incombait. Le propriétaire n’avait pas envie de faire le sale boulot lui-même, prétextant qu’il avait mieux à faire.

Benny devait donc, avec le cœur lourd, se diriger vers le vieil homme pour lui dire de sortir immédiatement. Le jeune homme se sentait mal. Durant ces derniers jours, il avait vraiment commencé à apprécier ce vieillard.
Benny ne souriait pas
Même s’ils ne discutaient pas énormément, à cause du fait que le vieil homme souriait tout le temps, Benny le voyait comme un bonhomme sympa qui avait une vraie appréciation pour les voitures. C’était une aura différente du client habituel qui venait dans le magasin, percevant les voitures comme des jouets. Certains d’entre eux ne la conduiraient même pas dix fois.

Benny fut accueilli avec un sourire et fut même appelé par son nom par le vieil homme. L’employé, de son côté, ne souriait pas. Il n’aimait vraiment pas ce moment. À la place, il voulait que ça se finisse aussi rapidement que possible. Après un profond soupir, il regarda le vieillard dans les yeux.
Benny commençait à oublier le vieil homme
Ce soir-là, quelque chose était coincé dans la tête de Benny, quelque chose qui avait à voir avec ces derniers mots: “Je n’oublierai jamais ce que vous avez fait.” Que voulait-il dire par là et pourquoi avait-il insisté sur ce passage? Benny pensait que c’était sûrement la dernière fois qu’il rencontrait cette personne. Mais très vite, il allait se rendre compte que ça n’allait pas être le cas. Deux jours plus tard, Benny avait commencé à oublier le vieil homme.

Ce dernier ne s’était pas montré dernièrement. Le travail de Benny le gardait bien occupé et il n’avait plus le temps de repenser aux derniers mots prononcés par le vieillard. Mais, au plus profond de lui-même, il pensait que l’homme se montrerait à nouveau.
Sa plus grande peur se réalisa
Après trois semaines sans une seule vente, le propriétaire du magasin organisa une réunion. Tout le personnel était présent, Benny se sentait nerveux et inquiet à propos de cette rencontre. Il ne savait pas ce qu’il se passait et ne pouvait trouver de solution au problème. Sa plus grande peur était de perdre son travail et cela ne prit que trois minutes au propriétaire pour confirmer que son anxiété était justifiée.

Le magasin allait être mis en vente et les employés allaient devoir quitter la compagnie. Benny était dévasté, car il devait prendre soin de sa famille. Mais ce n’était pas tout: le pire était à venir.
Toute la vérité sur le vieil homme

Apparemment, le vieil homme n’était pas seulement un fan de voitures. Il était aussi un homme d’affaires fortuné, l’homme le plus riche en ville. Il avait en tête d’acheter ce concessionnaire depuis un moment déjà, mais tout d’abord, il voulait en ressentir l’atmosphère. Benny ne savait pas comment réagir et ne savait pas quoi dire non plus.
L’homme lui expliqua qu’il était venu au magasin tous les jours pendant une semaine pour voir l’état du magasin. De plus, il voulait voir comment les employés et les autres clients allaient réagir à sa présence. Le vieillard venait aussi parce qu’il appréciait vraiment regarder ces voitures.
L’histoire continue
Il avait déjà décidé d’acheter le magasin, mais lorsque l’ancien propriétaire le chassa, il décida de changer son approche. Plutôt que de proposer un contrat formel, il voulait réduire le prix autant que possible. Benny ne comprenait pas ce que le vieil homme voulait dire, mais tout allait bientôt être clair. Le vieillard commença à passer des coups de fil.

Un homme comme lui était bien connecté et il s’assura que chaque personne s’approchant du magasin soit informée qu’il valait mieux attendre avant d’acheter une voiture de luxe. Bien évidemment, tout le monde accepta sans hésitation. Benny comprenait désormais pourquoi durant ces derniers mois personne n’avait acheté de voiture.
Une fin heureuse
Le magasin rouvrit trois jours plus et les clients inondèrent la place. Ils n’avaient jamais été aussi occupés et ils faisaient de nouveau de grosses ventes. Benny n’avait jamais été aussi heureux: tout semblait bien marcher pour lui en fin de compte.

De plus, tout le monde travaillait à nouveau chez le concessionnaire. Tout cela arriva, car Benny avait été prévenant avec le vieil homme. C’est une belle leçon de vie dont nous devrions tous nous servir.